Des photographies glanées patiemment dans des livres, soigneusement découpées ou déchirées, déplacées voir dérangées composent mes tableaux. Ces différents papiers que j’entrelace ou superpose amènent une épaisseur et une texture avec laquelle j’aime jouer.

Après avoir longtemps utilisé des cadres chinés tous aussi différents les uns que les autres, testé divers supports et formats, mon travail s’oriente de plus en plus vers l’association du papier avec le métal et le bois.

Au fil du hasard des matières premières dénichées, je me suis mis à expérimenter et à coller sur des plaques de métal rouillées. Ce support a déjà des traces de vie, des couleurs et des marques du temps à la grande différence d’un papier usiné et propre. Un fond est déjà là.

Puis j’aime le métal. Son côté résistant, froid et brut qui peut prendre un côté poétique ou industriel suivant les images de papiers délicats que je vais coller.

Des images qui sont le témoignage d’une mémoire visuelle populaire revisitée ou quand la pop culture rencontre la science-fiction.