MAQUETTE




———— Je vous présente ma Silicolle Vallée, qui a pour base de constructions de vieux bidons rouillé, des bouts de sceaux usés, de boulons trop rongé, de bouts de briques ou planches dévorées par le temps.

Je me plaît a redonner vie à ces objets qui ont pourtant déjà un long passé et qui en opposition me permette de construire une ville futuriste, voir une vallée, référence bien entendu à la Silicon Valey.

Une dystopie pour imaginer un monde si proche et si lointain, un monde fatigué et abîmé par la cadence infernale des humains et de ses machines. Je remercie les anciennes générations d’avoir jeté autant de matière première dans les vallées aveyronnaises !

Et c’est dans cette partie qu’intervient mon travail de collagiste, a savoir, mettre de la vie et de l’ironie, via des photos ou des textes, des clins d’œil pour l’imaginaire populaire, de la vie dans la ville et ainsi montrer que dans tout pouvoir autoritaire il y aura toujours de la vie et des couleurs

L’Art sera toujours un moyen de dénoncer et ce nouveau support me permet un autre type d’expressions, sans contraintes de formats, avec du volume, un peu trop inspiré de fait réel mais je ne suis pas responsable et ne fait que mettre en images une actualité chargée, comme les vallées où j’ai récupéré ma matière première usée par le temps.

Un projet né en pleine crise sanitaire qui me permets de sortir du cadre en me plongeant directement en enfance, sauf que le monde avance et s’use également.

Comme toutes les villes, cette maquette vit, s’agrandit, se modifie, s’adapte, se déplace et s’expose également.

La Silicolle Vallée est comme un grand tableau en 3D, avec ces histoires, sa rouille, ses collages et ses messages.